Rendus au dernier
délai du dépôt des dossiers de HND-BTS et DSEP, les étudiants se bousculent pour espérer
s’acquitter de leurs frais d’examen
« Je suis venu avant vous tous donc je
paye en premier » Cri un étudiant en colère, parmi tant d’autres qui se
bousculent et se piétinent avec détermination, un seul objectif : être
devant la caissière et payer les frais de dossiers. Ce vendredi est jour de
délai de dépôt des dossiers de HND-BTS
et de DSEP. La ponctualité est donc au rendez vous et à partir de 7h30 minutes,
on aperçoit les premiers candidats, le pas alerte et quelque peu anxieux se
rendre au bureau de vérification des dossiers d’examens. Là, Monsieur AKO
vérifie si vous avez une photo 4x4, les copies certifiées du BAC ou du GCE, de
l’acte de naissance et de la fiche de candidature dument remplie. Le quitus apposé,
les étudiants franchissent la première étape la moins difficile d’ailleurs. Puis
argent en main il faut suivre la file d’étudiants qui s’étend jusqu’au hall. Il
n’est pas difficile d’imaginer l’impatience de ces jeunes, certains assis sur
les escaliers qui mènent à la caisse, les mains sur les joues, d’autres adossés sur le mur la
main à la hanche attendant le coup de grâce. Les candidats débordent alors
d’ingéniosité pour passer plus rapidement. Il y en a qui traversent la file,
donnant l’air d’aller à l’administration et se faufilent dans les rangs au
dépend de ceux qui sont venues de bonne heure. 16h passé, les esprits
commencent à s’échauffer et les étudiants ne contiennent plus leur
patience. Ils se poussent brutalement,
chacun revendiquant son rang. La caissière acculée, ferme et exige qu’un rang
unique soit fait. Cela ne donne rien jusqu’à l’arrivée de Monsieur NANFACK en
charge de la réception des dossiers à la scolarité qui d’un ton dur constitue
lui-même le rang, suivant les indications des candidats. Cela est inutile car à
17h c’est l’heure de fermeture.
Depuis l’ouverture du dépôt des dossiers on enregistre
près de 3 000 candidatures. Pour le cas de ce Vendredi, les candidats sont
invités à revenir le lendemain, sans pénalité par chance !
Alexandrine ETOA
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